dimanche 27 juin 2010

Nouvelle émission sur Radio Libertaire




Les enfants de Cayenne est une nouvelle émission de la radio sans dieu, sans maître, et sans publicité. Bonne route à nos camarades, et méfiez-vous de "ceux de la sûreté" !

lundi 14 juin 2010

Marche mondiale des femmes - 2010

La Marche Mondiale des Femmes s'est officiellement mise en place en 2000. C'est donc dix ans après que ce samedi 12 juin avait lieu à Paris une manifestation qui s'inscrivait dans le cadre de cette dynamique internationale. L'initiative n'émane pas de libertaires, et il suffit d'observer un certains nombre de revendications qui s'expriment à travers cette initiative pour constater qu'il y a des divergences évidentes, tant en termes de stratégies qu'en termes de finalités. Cependant, ce n'est pas la première fois (ni la dernière !) que des anarchistes participent à une initiative dans laquelle ils ne se retrouvent pas en totalité. Car sur ce sujet, comme sur d'autres, il est également évident que ce qui nous rassemble est bien plus important que ce qui peut nous diviser. Notre présence était donc normale et logique, même si nous n'étions pas signataires de l'appel de cette marche. Globalement, il faut bien le reconnaître, la mobilisation était assez faible sur le pavé parisien. On pourra aussi regretter certains slogans syndicaux un peu hors-contexte lors de cette manifestation. Les libertaires étaient regroupés les uns derrière les autres et ont su tout de même assurer une présence anarchiste au coeur de cette manifestation. Banderoles, drapeaux, slogans, tracts, pochoirs … l'effort a été fait pour faire passer le message. Même si il est clair que nous n'avons pas réussi à mobiliser tou(te)s nos militant(e)s, il est à noter que des personnes que nous n'avions jamais côtoyées nous ont aussi rejoints. A souligner également la présence de sans-papiers. Alors qu'il leur est parfois reproché à tort de ne militer « que » pour leurs papiers (ce qui, rappelons-le, est d'une importance primordiale pour eux, et ce qui entraîne aussi un danger permanent en cas de rafle), leur présence est un signe de plus que faire converger les luttes est souhaitable et possible.

Merci à toutes les personnes présentes !

photographies : Caro groupe Béton armé



jeudi 10 juin 2010

Grève des postiers du 92 : la CFDT montre son vrai visage.

Les postiers du 92, en lutte depuis plusieurs semaines doivent, en plus de faire face à leur direction, se confronter à un autre syndicat : la CFDT. Celle-ci dans un communiqué injurieux mais massivement diffusé à clairement menacé les postiers grévistes, syndiqués à SUD, après les avoir trainés dans la boue. La Fédération anarchiste, dont des militants étaient présents devant le siège de la poste occupée, réaffirme sa solidarité avec les postiers en lutte, et constate que la CFDT montre son vrai visage : celui d’une organisation du coté des patrons. Elle rappelle que le seul syndicalisme doit être un syndicalisme de lutte, visant à renverser le système et non à le gérer.

Des différences entre les riches et les pauvres ? le cas de madame Boutin

Le gouvernement comme beaucoup d’idéologues nous l’ont dit et redit : Les classes sociales n’existent pas, la lutte des classes non plus ce sont des inventions de démagos voir pire de révolutionnaires. Et pourtant : la nouvelle est tombée il y a trois jours. Madame Boutin gagne 9500 euros d’allocation mensuelles pour une prétendue mission dont rien n’est sortie actuellement. Elle touche de plus sa retraite parlementaire de 6500 euros (à vie), et celle de conseillère régionale des Yvelines soit 17500 euros nets. Elle ne veut pas y renoncer. Le premier ministre gagne environ 22000 euros. Le président s’est auto-augmenté son salaire en 2008 de 6500 euros à 19000 euros nets. Et c’est sans compter tous les avantages: voiture de fonction, logement… En 2007 le patron de la « société générale » (oui oui celle de Jérome Kerviel) a, lui, gagné 10,8 millions d’euros rien que ca !
Tous ces braves gens ne veulent pour rien au monde renoncer à un centime pour financer, disons les retraites.
Par contre ils ont tout à fait l’intention de nous faire travailler plus longtemps et cotiser plus, hurlant à l’irresponsabilité quand nous refusons. Mais ce n’est pas grave parce que les classes sociales n’existent pas et la lutte des classes n’est qu’une invention de démagos voir pire de révolutionnaires. A moins que…

dimanche 6 juin 2010

Marche mondiale des femmes 2010 à Paris



Contre l’exploitation capitaliste et patriarcale

Les inégalités sont révoltantes, qu’elles soient liées aux classes sociales ou au sexe.
En France, les paroles et « engagements » politiciens en faveur de l’égalité hommes-femmes relèvent de banales opérations de communication, visant à séduire l'électorat féminin et la bonne conscience masculine.
Le capitalisme, avec ou sans crise, a pour objectif de faire payer les pauvres, hommes ou femmes. Mais la précarisation touche davantage ces dernières.
Toutes et tous ensemble, il nous faut lutter sans relâche pour l’égalité. Cette lutte qui, on le sait, se heurte quotidiennement à une résistance culturelle millénaire est indissociable d'une transformation globale de la société.
Le capitalisme n’est pas seul en cause. Le patriarcat perpétue une forme d’organisation sociale qui impose aux femmes la domination masculine.
L’ordre moral sévit toujours et l’on constate régulièrement des attaques directes ou indirectes contre le droit à l’avortement et le libre choix de sa sexualité. Aujourd’hui, avec la fermeture de centres d’IVG, c’est au prétexte d’économies budgétaires qu’est remis en cause le droit à l’avortement…
Nous pensons que ni l’ordre moral ni la répression ne mettront fin au patriarcat en général et aux violences sexistes en particulier. Aucune loi n’abolira le sexisme et l’exploitation des femmes, au travail comme ailleurs. L’éducation, l’accès à la culture, la construction d’espaces de solidarité, et le combat contre toutes les religions sont les vraies réponses émancipatrices.
Tous les hommes ne sont pas coupables. Hommes et femmes doivent oeuvrer à transformer les rapports sociaux et économiques, car on ne mettra pas fin au sexisme par des attitudes sexistes.
C’est tous ensemble que nous devons mettre à bas le patriarcat !
C’est tous ensemble que nous devons lutter pour l’égalité de toutes et tous !
Ensemble, pour une société sans dieu ni maître !

Manifestation samedi 12 juin à Paris, 16 heures, place de la République

Fédération anarchiste

« Femmes, votre famille ce sont tous ceux qui luttent pour la liberté »
Mujeres libres

vendredi 4 juin 2010

Solidarité avec les sans papiers !


Hier dans la matinée, la police a évacué 300 sans papiers qui occupaient les marches de l'opéra Bastille, à Paris, depuis 3 jours. 40 d'entre eux ont été arrêtés certains sont toujours en garde à vue. Plus de cent campent toujours sur la place. La veille, la police avait évacué ceux qui occupaient l'office de la francophonie. Ils avaient aussi été arrêtés, deux d'entre eux sont toujours en garde à vue. La répression se fait de plus en plus dure pour les sans papiers en lutte. La Fédération anarchiste s'oppose fermement à la politique du gouvernement en matière d'immigration et se bat pour l'abolition des frontières et la liberté de circulation et d'installation pour tous.
La Fédération anarchiste dénonce aussi la répression de plus en plus dure contre les acteurs des mouvements sociaux.
Elle appelle tous ses militants à soutenir les sans papiers place de la Bastille.

Education ... la casse se poursuit


Mardi 1er juin, une note ministérielle envoyée au rectorat donne les orientations du gouvernement concernant l'Education.

Le constat est acide : la note cherche à quantifier "les marges de manœuvre" locales sur la période 2011-2013. En clair cela signifie 17000 suppressions de postes en 2011, donc l'augmentation de la taille des classes, la suppression des postes d'assistants en langue, la réduction de la scolarisation des enfants de deux ans...

La Fédération anarchiste dénonce fermement cette directive qui casse un peu plus l'éducation. Elle rappelle que ce seront les plus précaires qui seront encore une fois touchés, les populations aisées pouvant se payer des professeurs particuliers ou des écoles privées.

Mais cela ne suffit pas: nous ne nous contentons pas de protester contre des directives gouvernementales, mais essayons de construire un vrai rapport de force et promouvons une éducation différente, libertaire qui prend en compte chaque enfant, et les aide à construire leur émancipation.