dimanche 18 octobre 2009

Manifestation et rassemblement du 17 octobre 2009



Cette journée commençait par la manifestation pour les droits des femmes. Nous avions décidé de faire cortège commun avec les autres composantes du mouvement libertaire.
Ainsi, notre cortège, s'il était en toute fin de manifestation, ne passa cependant pas inaperçu. Banderole, drapeaux, slogans ... l'ambiance était assez bonne, malgré une très violente averse qui nous trempa jusqu'aux os mais qui n'entama pas notre détermination.
Nous soulignons que sur de tels sujets, l'union des libertaires nous semble une nécessité. Nous côtoyer dans les luttes est une façon de nous retrouver sur ce qui nous rassemble en mettant de côté ce qui nous sépare. Loin des joutes des cyber-militants, la réalité du terrain est bien plus riche. Sachons ne pas l'oublier.

Un très gros merci aux sympathisants et à de très bientôt futurs militants qui se sont joints à nous. Le travail que nous effectuons depuis quelques temps pour redonner une visibilité dans la rue aux anarchistes est en train de donner ses fruits. Cela ne fait que renforcer notre détermination. Et cela nous encourage à poursuivre ce travail, plus nombreux, et plus motivés que jamais !

Ensuite, le cortège libertaire est parti au rassemblement pour la commémoration du 17 octobre 1961. Pas mal de gens, encore une fois, étaient surpris de ce déferlement d'anarchistes. Nous étions là et bien là, et aujourd'hui plus que jamais, nous n'oublions pas les violences policières. L'actualité ne fait que nous rappeler que celles-ci ne sont pas des actes marginaux, et que la résistance est plus que jamais d'actualité.
Au passage, nous en profitons pour signaler que la bonne quinzaine d'heures de garde à vue de deux de nos camarades et que les filatures et "coups de pression" des flics en civil et de la "sécurité" du métro, eux aussi, ne font que renforcer notre volonté à oeuvrer pour que ce système s'écroule une bonne fois pour toute. La liberté ne se mendie pas : elle se prend !

A bientôt !

vendredi 16 octobre 2009

Manifestation du 10 octobre

Le 10 octobre dernier avait lieu une manifestation unitaire de soutien aux sans-papiers :

Beaucoup de monde, un trajet immense, un cortège libertaire plus que conséquent, voilà en quelques mots comment décrire une manif qui restera un bon souvenir dans les mémoires militantes.
Et bien oui, nous sommes nombreux, de plus en plus nombreux à refuser ces séparations entre les individus, à refuser qu’une personne soit envoyer dans un pays, souvent en guerre (souvent aussi du fait de l’impérialisme de notre chère patrie) sous le fallacieux prétexte qu’elle est née là !
Et bien oui nous sommes nombreux, de plus en plus nombreux à refuser de considérer une personne comme inférieure parce qu’elle n’a pas la couleur de peau ou les papiers requis pour circuler dans ce pays.
Si le capitalisme ne respecte pas de frontières, pourquoi les exploités devraient-ils le faire ?

Le monde n’est à personne. Les travailleurs n’ont pas de patrie.

Jamais nous ne reconnaitrons ces barrières entre les individus ! Le patriotisme et le racisme sont les moyens qu’ont trouvés les capitalistes pour créer de faux conflits entre les individus.

Plus que jamais proclamons que nous refusons toute séparation entre les peuples et que nous ne voulons qu’une chose : l’égalité réelle dans tous les domaines !

vendredi 9 octobre 2009

Rassemblement du 7 octobre


C'est sans conviction que nous nous sommes rendus au rassemblement du 7 octobre 2009 devant le siège du MEDEF. Sans conviction, car après les défilés-fleuves que nous avons eu l'an passé et qui n'ont bien évidemment servi à rien, nous croyons encore moins à ces rassemblements maigrelets et pathétiques. Si nous y sommes allés, c'est parce que là aussi, comme ailleurs, nous ne voulons pas céder le terrain. Et que, malgré tout, la rue reste un des terrains sur lequel les anarchistes ont toute leur place.
A notre arrivée, nous voyons des camions-sono, des banderolles, des drapeaux, ce qui nous laisse penser que, finalement, une manifestation a lieu.
Et puis non : un camion-plateau bloque la rue qui accède au siège du MEDEF. Sur ce camion, ce succèderont les tristes pitres des syndicats de collaboration de classe. Quelques mètres plus loin, ce sont les CRS qui bloquent la rue.
Quelques centaines de personnes. Les camarades du 9ème collectif de sans-papiers, et des syndicalistes plus ou moins écoeurés, dont certains viennent nous voir, heureux de trouver là des gens plus radicaux, avec qui ils se retrouvent sur notre appel à la grève générale. Certains nous achètent le Monde Libertaire, d'autres nous parlent de notre radio. "Y'a plein de jeunes, à la FA !" : voilà ce qu'on entend, amusés. Ceux qui nous disent ça sont de vieux syndicalistes de la CFDT "à l'époque ou celle-ci était autogestionnaire", précisent-ils, ou de jeunes camarades anarcho-syndicalistes qui, si leur syndicat n'a pas appelé à rejoindre ce rassemblement, sont venus, tout de même. Comme nous. Sans illusions, mais sans envie de rester chez soi, résignés.
A tous ceux-ci, nous disons à bientôt. Pour construire, avec toutes les personnes qui en ont marre des reculs permanents, des capitulations à la chaîne, et surtout de cette résignation qui tue nos révoltes à petits feux.

Les prochains rendez-vous ?

> samedi 10 octobre, avec les sans-papiers, à 14h, départ du "Ministère de la régularisation globale de tous les sans-papiers", 14 rue Baudelique - métro Simplon ligne 4 - en direction du Ministère de l’immigration et de l’identité nationale.

> samedi 17 octobre,
- à 14h30, place de la Bastille, Manifestation nationale pour le droit des femmes.
- à 17h00, place Saint Michel, pour la commémoration du massacre du 17 octobre 1961, là où la police française jeta des algériens à la Seine ...

samedi 3 octobre 2009

Manif avec les travailleurs sans-papiers

Ce samedi 3 octobre, nous étions à une manifestation de soutien pour les camarades travailleurs et travailleuses sans-papier du 17ème arrondissement de Paris. Escortés par la police, puis empêchés par cette même police d'approcher de la mairie d'arrondissement, des prises de parole ont finalement eu lieu dans la rue des Batignolles. Les témoignages des conditions de travail se sont succédés, dont certains, émouvants, dénonçant pour certains les conditions ignobles de travail à domicile chez des patrons. Des patrons qui, votant sûrement Sarkozy, sont sans doute ravis de voir ces travailleurs précarisés par la police et les dirigeants, leur permettant ainsi d'exploiter pour pas cher une main d'oeuvre corvéable à merci. Nous tenions donc à rappeler notre solidarité envers tous les exploités, d'où qu'ils soient, et notre présence a bel et bien été perçue ainsi. Encore une fois, c'est sur le terrain que nos luttes doivent se tenir, tout en se tenant à l'écart des luttes intestines et des polémiques stériles. Un principe lui aussi toujours bon à réaffirmer...