mercredi 17 février 2010

Action pirate : la vidéo !



Un gros merci aux valeureux reporters de choc de Regarde à vue ! Ce ne sont pas des marins d'eau douce !

lundi 15 février 2010

Action pirate dans "Wesh t'as vu"



Les valeureux reporters de "Wesh t'as vu" étaient avec nous à l'abordage du bateau de Pécresse. Contre toutes les répressions, le pavillon noir flottera donc aussi sur les ondes à l'occasion de la première diffusion de cette nouvelle émission sur Radio Libertaire. A l'abordage ! Hissons le drapeau noir !
Ne loupez pas ce premier rendez-vous ... et bons vents à eux !

Action pirate : de nouvelles photographies





samedi 13 février 2010

Communiqué






Action du 13 février 2010 – Paris

Samedi 13 février 2010, dans l’après-midi et durant une heure, des membres de la Fédération Anarchiste et des camarades qui se sont joints à eux ont occupé la péniche qui sert de QG de campagne électorale à Valérie Pécresse, candidate UMP aux élections régionales de mars 2010. Par cette action, qui s'inscrivait également dans le cadre de la campagne internationale contre les centres de rétention menée par l’Internationale des Fédérations Anarchistes, nous entendions protester contre la répression qui frappe toutes les composantes du mouvement social : sans papiers en grève ou accusés d'avoir brûlé un centre de rétention (centres qui ne devraient même pas exister), des membres d'une prétendue menace anarcho-autonome jetés en prison sous régime anti terroriste, des syndicalistes jugés, des antifascistes arrêtés, criminalisés... les exemples sont nombreux et ne cessent de se multiplier. Tout ceci vise à faire taire celles et ceux qui s'opposent au système en dehors du jeu électoral.
La péniche, occupée par une trentaine de personnes non-violentes mais déterminées (armées de confettis et de serpentins), a été recouverte d’une banderole proclamant « Ne nous laissons pas terroriser par l’Etat ». Elle était également ornée de drapeaux de pirates du plus bel effet.

Bien entendu, la police est arrivée rapidement sur les lieux. Nous avons même eu droit à la brigade fluviale, en combinaison néoprène très seyantes, et équipée de cagoules, comme il se doit. La police de district, elle, habillée en « robocops », était également de la partie.
Alors que le chef de la police s’était engagé (devant les caméras des médias présents) à ne pas effectuer de contrôles d’identités, la promesse était bien entendue trahie cinquante mètres plus loin et cinq minutes plus tard, après le départ groupé des militant(e)s. Chacun a sa conception de la parole donnée.
La nôtre, elle, reste et restera la même :
Nous n'aurons de cesse, même réprimés, de rester pirates: les pirates de ce système !

des membres de la Fédération Anarchiste

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Comunicato
Azione del 13 febbraio 2010 - Parigi – Francia

Sabato 13 febbraio 2010, nel pomeriggio e durante un'ora, dei membri della Federazione Anarchica e dei compagni che si sono giunti a loro hanno occupato la chiatta che funge da Q.G. di campagna elettorale a Valérie Pécresse, candidata UMP alle elezioni regionali di marzo 2010.
Con quest'azione, che si iscriveva anche nel quadro della campagna internazionale contro i centri di ritenzione condotta dall'internazionale delle federazioni Anarchiche, intendevamo protestare contro la repressione che colpisce tutte le componenti del movimento sociale : senza documenti in sciopero o imputati di avere bruciato un centro di ritenzione (centri che non dovrebbero neppure esistere), dei membri di una presunta minaccia anarcoautonoma sbattuti in prigione sotto regime antiterroristico, dei sindacalisti giudicati, degli antifascisti arrestati, criminalizzati… gli esempi sono numerosi e non cessano di moltiplicarsi.
Tutto ciò per lo scopo di fare tacere quelle e quelli chi si oppongono al sistema oltre al gioco elettorale.
La chiatta, occupata da una trentina di persone non violente ma determinate (armate di coriandoli e di serpentine), è stata coperta di una banderuola che proclama “non lasciamoci terrorizzare dallo Stato”. Era anche decorata di bandiere di pirati del più bell'effetto.

Naturalmente, la polizia è arrivata rapidamente sui luoghi. Abbiamo anche avuto diritto alla brigata fluviale, con tute neoprene molto convenienti, e fornita di cappucci, come si deve. La polizia di zona, vestita “da robocops”, era anche della parte.
Mentre il capo della polizia si era impegnato (dinanzi alle telecamere dei mass media presenti) a non effettuare controlli di identità, la promessa fu tradita cinquanta metri dopo e cinque minuti più tardi, un volta la partenza raggruppata dei militanti. Ciascuno ha la sua concezione della parola data.
La nostra, resta e resterà la stessa : Non avremo tregua, anche repressi, di restare pirati : i pirati di questo sistema !

Membri della Federazione Anarchica
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Comunicato
Azione del 13 febbraio 2010 - Parigi – Francia

Sabato 13 febbraio 2010, nel pomeriggio e durante un'ora, dei membri della Federazione Anarchica e dei compagni che si sono giunti a loro hanno occupato la chiatta che funge da Q.G. di campagna elettorale a Valérie Pécresse, candidata UMP alle elezioni regionali di marzo 2010.
Con quest'azione, che si iscriveva anche nel quadro della campagna internazionale contro i centri di ritenzione condotta dall'internazionale delle federazioni Anarchiche, intendevamo protestare contro la repressione che colpisce tutte le componenti del movimento sociale : senza documenti in sciopero o imputati di avere bruciato un centro di ritenzione (centri che non dovrebbero neppure esistere), dei membri di una presunta minaccia anarcoautonoma sbattuti in prigione sotto regime antiterroristico, dei sindacalisti giudicati, degli antifascisti arrestati, criminalizzati… gli esempi sono numerosi e non cessano di moltiplicarsi.
Tutto ciò per lo scopo di fare tacere quelle e quelli chi si oppongono al sistema oltre al gioco elettorale.
La chiatta, occupata da una trentina di persone non violente ma determinate (armate di coriandoli e di serpentine), è stata coperta di una banderuola che proclama “non lasciamoci terrorizzare dallo Stato”. Era anche decorata di bandiere di pirati del più bell'effetto.

Naturalmente, la polizia è arrivata rapidamente sui luoghi. Abbiamo anche avuto diritto alla brigata fluviale, con tute neoprene molto convenienti, e fornita di cappucci, come si deve. La polizia di zona, vestita “da robocops”, era anche della parte.
Mentre il capo della polizia si era impegnato (dinanzi alle telecamere dei mass media presenti) a non effettuare controlli di identità, la promessa fu tradita cinquanta metri dopo e cinque minuti più tardi, un volta la partenza raggruppata dei militanti. Ciascuno ha la sua concezione della parola data.
La nostra, resta e resterà la stessa : Non avremo tregua, anche repressi, di restare pirati : i pirati di questo sistema !

Membri della Federazione Anarchica

bton.arme@gmail.com
http://beton-arme.blogspot.com/

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vendredi 12 février 2010

groupe FA : "La digne rage" (Rennes)


Nous avons constaté que la Fédération Anarchiste était globalement mal connue. D'une part parce que nous ne faisons pas la Une des médias, et d'autre part parce que, comme d'autres mouvements, nous sommes parfois victimes de sortes "d'images d'Epinal" qui nous collent à la peau. Clichés, stéréotypes, ... souvent fondés sur des idées reçues qui datent un peu. Voire beaucoup. Une bonne raison pour donner la parole à des groupes fédérés, et pour essayer de donner un aperçu de la diversité de ces groupes, des actions, des réalités locales. Un bon moyen de défaire aussi certaines idées toutes faites ...




Pouvez-vous nous présenter votre groupe ? (date de création, etc)


Le groupe s'est créé en mai 2009, par la volonté de compagnon-ne-s qui militaient à la FA depuis déjà quelques années, et présent-e-s entre-autre dans le milieu « squat ». Il est actuellement constitué d'adhérent-e-s FA et de camarades sans étiquettes d'organisation autre que celle du groupe. Nous mettons en avant ce principe d'autonomie des groupes qui prévaut à la FA.

Pourquoi ce nom de "Digne Rage" ?


« La Digne Rage » est une référence au mouvement zapatiste, « La Digna Rabia » était le nom des rencontres organisées fin décembre 2008-début janvier 2009 à Mexico,à San Cristobal de Las Casas et à la municipalité autonome d'Oventik à l'occasion du 25ème anniversaire de l'EZLN et du 15ème anniversaire des communautés autonomes zapatistes.
Ce nom vient du fait que le groupe est particulièrement attaché à la solidarité internationale, notamment avec les luttes d'Amérique Latine (Chiapas, Oaxaca, Pérou, Argentine...), où l'on retrouve bien souvent des pratiques de lutte chères aux libertaires et la mise en place de réelles alternatives au capitalisme ou au « socialisme » autoritaire. Une camarade s'est rendue en Argentine il y a 2 ans, où elle a rencontré des militant-e-s de la Fédération Libertaire Argentine, puis au Pérou rejoindre la communauté autogérée « Volcàn », au nord-est de Lima. Une autre camarade, également membre de l'association Esperanza, a participé à la caravane zapatiste lors de la « Sexta » (l'Autre Campagne). Enfin, un compagnon est actuellement au Mexique (pour la deuxième fois), il s'est rendu à Mexico voir les compagnon-ne-s du Collectif Autonome Magoniste (CAMA) et se trouve actuellement à Oaxaca.

En juin 2009, nous avons diffusé un tract et des affiches sur les massacres d'indigènes au Pérou. Nous avons organisé une série de projections en octobre et novembre, dans le cadre d'une « Quinzaine de l'Amérique Latine », sur l'autogestion en Argentine, le mouvement des Sans-terre au Brésil, le massacre d'Atenco et le Plan Pueblo Panama. Le 27 janvier dernier, nous avons invité à Rennes un membre de « VOCAL » (Voix d'Oaxaca Construisant l'Autonomie et la Liberté), la composante libertaire de l'Assemblée Populaire du Peuple de Oaxaca (APPO).

Nous publions également de façon irrégulière un petit bulletin sur les luttes en Amérique Latine.


Enfin, ce nom nous convenait bien, évoquant l'aspect radical mais néanmoins organisé et réfléchi de notre groupe.


Il existe déjà un groupe FA sur Rennes. On peut imaginer que vous vous êtes montés pour intervenir de façon complémentaire à ce que faisait déjà le groupe existant ... Vous pouvez nous en dire plus ?


A l'origine, les membres de « La Digne Rage » viennent tou-te-s du groupe « La Sociale ». Nous en sommes parti-e-s, pas fâché-e-s du tout, mais dans l'idée de faire autre chose, toucher un autre public.
Le groupe La Sociale se revendique plutôt anarchosyndicaliste, en militant dans les syndicats traditionnels (FO principalement). Nous sommes plus axés sur les luttes de chômeurs et précaires, de l'université, les luttes antisécuritaires, celles des squats, sur la contre-culture (musicale entre-autres), et donc évidemment sur le relais des luttes en Amérique Latine.
Mais nous travaillons régulièrement dans le cadre de l'Union Locale de Rennes avec nos camarades de La Sociale.

Le groupe s'est-il fixé des buts, des modes d'actions ?

Nous souhaitons diffuser les pratiques et la « culture » libertaire, notamment par le biais d'un infokiosk, qui doit compter maintenant une cinquantaine de brochures. Nous avons choisi ce moyen de diffusion car il permet la pratique du prix libre et du « copyleft », et donc une accessibilité à tou-te-s. Nous commençons à éditer aussi nos propres brochures (les Éditions Enragées), téléchargeables sur notre page Punx Rezo (ainsi que nos affiches et sticker d'ailleurs: http://punxrezo.net/pg/profile/ladignerage). On organise aussi souvent des projections-débats dans des bars, ce qui permet de toucher un autre public que dans des « meetings » classiques. Le groupe est évidemment présent lors des manifs et lors d'occupations. Nous nous définissons comme un « groupe de terrain »...

On organise aussi des soirées « off » (proposée par « L'Indigne Orage », section clandestine du groupe...), avec des projections de films plus ou moins situationnistes...Ça fait parti de l'aspect « décontracté » du groupe, qui est aussi une de nos principales caractéristiques (on vous expliquera aussi, mais en privé, ce qu'est le « mandat apéritif »...)

On pourra aussi nous croiser souvent hors de Rennes, comme lors de la manif anticarcérale de Poitiers (une manif catastrophique, mais qui nous a permis de rencontrer le groupe « Pavillon Noir » de la FA, avec qui nous sommes en contact régulier...), dans des lieux alternatifs d'autres villes (à Caen par exemple) ou dans d'improbables squats anarchopunks ruraux...Dernièrement nous avons tenu notre infokiosk lors du concert punk/hardcore en soutien aux copains du groupe de Vannes...

Quel est le paysage politique à Rennes ?


Nous évoquerons ici seulement le paysage « libertaire ».

A part l'UL FA, il y a également un groupe AL, avec qui nous nous entendons bien. Nous travaillons également avec la CNT 35 (à laquelle un des camarade du groupe est syndiqué), notamment sur le terrain de l'antirépression (le Sound System du 30 janvier dernier, que nous organisions conjointement en soutien aux inculpé-e-s de Poitiers et de Rennes a d'ailleurs été un franc succès, un grand merci au passage au « Funky Primate » de Caen et à « Dr Dracula », alias Guillaume du groupe FA Idées Noires).

Il y a aussi un gros milieu « autonome » avec qui on s'entend pas trop mal aussi (même si ce terme est peu approprié à la réalité, et porteur de fantasmes divers, même si certain-e-s s'en réclame, on parlera plutôt d'anars « sans étiquette »), notamment du fait de notre présence dans les luttes de chômeurs/euses-précaires.

On peut évoquer aussi le Collectif Antifa Rennais, auquel nous participons occasionnellement, et aussi le bon boulot que fait le DAL 35 en terme d'ouverture de logements et de pression sur la mairie et la préfecture, ou encore le GANVA (Groupe d'Action Non-Violent Antinucléaire: tout est dans le titre !).

Enfin, il y a aussi le groupe « Huch » de la CBIL (Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire).

A noter que le climat est de plus en plus oppressant à Rennes (comme ailleurs...), et pas seulement pour les militant-e-s: interdiction de manifestations, répression contre les squats, les occupations, violences policières gratuites et procès suite à la manifestation du 5 décembre (à l'occasion de la « Marche des chômeurs et précaires »), présence policière et vidéo-surveillance accrues dans le centre, rachat par la mairie de lieu de concert (le "1929" récemment...).

Existe-t-il des lieux politiquement intéressants dans votre ville ?


Malheureusement il n'existe plus de squats politiques « d'activité » à Rennes, la dernière tentative d'ouverture a duré peu de temps (La Grivèlerie). Il reste néanmoins quelques squats d'habitation.

Il y aussi une « Cantine Populaire » qui a ouverte l'année dernière et qui accueille des activités et des réunions.

Il y a aussi évidemment le local anarchiste La Commune, qui fait librairie et bibliothèque, géré par le groupe La Sociale.

Enfin, pas mal de trocsons sympas, qui nous accueillent chaleureusement pour nos projections-débats et pour les concerts (on peut citer Le Papier Timbré, Le Gazoline, La Cour des Miracles, Chez Ramon et Pedro, Le Synthi, La Bascule...).

Existe-t-il une scène musicale engagée sur Rennes ?


Rennes a toujours été une ville phare en terme de bon groupes engagés, notamment pour le punk rock. On peut citer General Strike, label, distro et organisateur de concerts (pas seulement punk d'ailleurs...), sur qui on peut toujours compter pour des événements musicaux toujours politisés et souvent en solidarité (http://generalstrike-asso.blogspot.com). Certains groupes sont clairement proches des idées libertaires et assez actifs : on peut citer les Skuds and Panic People, Mat Da Lao ou encore Heaven Sucks, et jouent souvent en soutien. Il y a aussi un bon milieu anarchopunk (on peut citer entre autres, Years of Decay). Sinon, pour les groupes plus « grand public » mais néanmoins engagés et excellents, y'a aussi Tagada Jones, Les Ramoneurs de Menhirs, ou encore les malheureusement défunts Nevrotic Explosion...

Y'a aussi quelques troquets, comme « chez Ramon et Pedro », qui accueille de sympathiques groupes de Jazz manouche: parce que y'a pas que le punk-rock dans la vie !!

Le mot de la fin ?


On aurait bien aimé causer plus, mais faut bien s'arrêter à un moment...

Donc on vous dit à bientôt, à Rennes ou ailleurs, et on va citer un petit slogan en espagnol (mais d'origine basque semble t-il...) qui nous correspond bien: « Lucha y fiesta! ».

Un leitmotiv aussi: « A force de chier dans la colle, on voit plus les affiches! » (comprennes qui pourra...)

Et aussi, pour faire plaire plaisir aux copains/copines brittophones (et sans patrie ni frontière bien sûr..): « Na doue na mestr! »

Mouvement social


Même si ceux-ci sont en partie occultés par la neige et par des aspects "sécuritaires" mis en avant par certains médias, le personnel enseignant de l'académie de Créteil est entré dans la bagarre depuis quelques jours face à son ministre : suppressions de postes, manque de moyens, manque de personnel et précarité sans cesse plus accrue de ce dernier, ... les raisons ne manquent pas.

Ci-dessous, un texte qui circule parmi des enseignants en grève :

NOUS SOMMES EN GREVE

Nous sommes en grève pour toutes les raisons évidentes que l’on trouve à longueur de tracts, pour toutes les raisons évoquées lors des assemblées générales. Nous ne reviendrons pas dessus : il est aisé de trouver ces faits, ces chiffres, ces données, qui menacent l’ensemble du système d’enseignement.

Mais nous sommes en grève pour des raisons qui nous paraissent plus profondes … pour des raisons qui n’apparaissent quasiment jamais dans les tracts mais qui, pourtant, nous semblent essentielles …

Nous sommes en grève parce que nous avons besoin de temps pour nous rencontrer, discuter, réfléchir, construire nos luttes autrement qu’entre deux portes, devant une machine à café ou une photocopieuse.

Nous sommes en grève pour nos élèves, parce que ce sont eux les premières victimes des réformes en cours.

Nous sommes en grève pour nous même et pour l’ensemble des personnels, pour faire face à des conditions de travail, et donc de vie, voire de survie, qui se dégradent sans cesse.

Nous sommes en grève parce que nous en avons marre que l’on décide tout le temps pour nous, en notre nom, contre nos intérêts et ceux de nos élèves.

Nous sommes en grève parce que les valeurs de solidarité, d’entraide et de résistance que nous enseignons à nos élèves ne sont que des foutaises si nous, enseignants, sommes incapables de les appliquer à nous-mêmes.

Nous sommes en grève parce que face à des collègues qui risquent de perdre leurs postes, nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était.

Nous sommes en grève parce que nous préférons boire un coup à la victoire que dans un pot de départ.

Nous sommes en grève parce que nous préférons avoir des problèmes d’argent que des problèmes de conscience.

Nous sommes en grève parce que nous en avons assez d’entendre qu’il faut nous taire, que nous devons attendre, et que de toutes façons, c’est comme ça et que jamais rien ne changera les choses.

Nous sommes en grève parce que fasse à la certitude de perdre en ne luttant pas, nous préférons prendre le risque d’une victoire.

Des enseignant(e)s en grève du 93



lundi 1 février 2010

Débat


Ce vendredi 29 janvier se tenait au local La Rue un débat sur la violence et la non-violence. Ce débat était organisé par le groupe Louise Michel, de la Fédération Anarchiste (salut à eux !). Un des 4 intervenants présents était un membre du groupe "Béton armé".
Cette soirée fut une réussite au niveau de la fréquentation, tout d'abord : une salle archi-comble, et des personnes pour qui c'était le premier contact avec les anarchistes. Des hommes et des femmes, des lycéens et des retraités ... la diversité du public était grande. Cela a sans doute contribué au second point très positif : des interventions enrichissantes, des points de vues personnels pertinents, et des contradictions respectueuses les unes des autres.
L'intervenant du membre de notre groupe a souligné la complémentarité entre les différents modes d'action, tout en prenant ses distances vis-à-vis de la fuite en avant nihiliste, et en réaffirmant la nécessité ponctuelle d'assumer une certaine part de violence, à partir du moment où celle-ci est en cohérence avec notre stratégie politique. Vous l'aurez bien compris, ce fut un débat impossible à résumer en quelques lignes, mais le sujet, les intervenants et les interventions de la salle firent de cette soirée un excellent moment.
Cela souligne aussi la nécessité de notre présence dans la rue, mais aussi la nécessité de formation et de débats politiques et stratégiques, les modes d'actions étant indissociables de nos buts politiques.
Salut et à bientôt !